14-18 la Grande Guerre
"Un océan nous sépare"
On s’est croisé sur les bords de Garonne
Moi le français, toi l’américain
Bien habillé dans ton bel uniforme
Je t’entendais siffler au loin.
Depuis ce jour, je ne t’oublie plus,
Entre nos cœurs, restent des liens
Tous les souvenirs, on n’les compte plus
Toi mon brother, toi mon copain.
Refrain
Un océan nous sépare
Loin des yeux et près du cœur
Je me rappelle notre histoire
Et toi loin là-bas
Te dis-tu la même chose que moi
Et toi si loin de moi
Te dis-tu la même chose que moi
Un océan nous sépare
Loin des yeux et près du cœur
Je me rappelle notre histoire
Sur la plage, les vagues déferlent
ET je ne fais que penser à toi.
Même sous l’orage, la pluie, la grêle ;
J’aimerai te revoir juste une fois.
Comment vas-tu depuis ce temps ?
As-tu trouvé chez toi l’amour ?
Peut-être as-tu même des enfants ?
SI oui, passe-leur mon bonjour !
Refrain
Je me rappelle notre histoire
"Avec de pansements et non des armes"
Je suis l’infirmier des tranchées
Qui n’a pas peur de soigner
Je suis l’infirmière courageuse
Accueillante et chaleureuse
Je suis celui qui panse le monde
Face aux canons immondes
Je suis celle qui sauve des vies
Qui est à l’écoute d’autrui
Faire la guerre à la guerre
Avec des pansements sur les plaies
Face aux conflits militaires
Le temps d’une dernière prière,
Venez nous aider svp
Je suis le chirurgien
Qui a recousu des mains.
J’essaie d’aider mon prochain,
Avec mon matériel de soin.
Je suis l’aide soignante
Je soigne les plaies béantes.
Ici la mort nous hante
Vu que la peur est apparente.
Faire la guerre à la guerre
Avec des pansements sur les plaies
Face aux conflits militaires
Le temps d’une dernière prière,
Venez nous aider svp
J’entends au front le bruit des balles,
Elles sifflent, elles tuent des innocents.
Les soldats n’ont plus le moral.
J’entends au fond le cri des corps
Sur les brancards à moitié morts.
Ils ont défendu leur patrie.
"Il est temps d'y aller"
Ne restons pas tête baissée
Il nous faut trouver le remède
Le passé est le passé
Il est venu l’heure de l’entraide.
Pensons à ceux qui sont morts
Aux décès, aux gens blessés.
La vie est une perle en or
Ne la laissons pas passer.
Il est temps d’y aller,
Il est temps, il est l’heure,
La paix attend
Ses ambassadeurs.
Ecoute ton cœur, il est ton guide
Et mets de côté ta rancœur
A l’intérieur faisons le vide
Pour accueillir les couleurs
Même si ça parait étrange
Nous avons tous un point commun
Celui de nos différences,
Hier, aujourd’hui, demain.
Respectons les hommes et femmes
Qui viennent d’ici ou d’ailleurs.
Cessons le vacarme des armes,
Pour que l’avenir soit meilleur.
Je ne viens pas te faire la morale
Je me rappelle juste des anciens
Si l’on sait faire le mal,
On sait faire le bien !
"Si ta musique est jazz"
Un jour je t’ai rencontré
Dans un petit club de jazz
Je ne savais qui t’était
Pourtant, j’étais en extase
Je t’ai écouté jouer
Malgré nos différences
Je me rappelle cette soirée,
Désormais, j’y repense
Si ta musique est jazz
A tes côtés je me pose
Si ta musique est jazz
Moi, musicien j’ose
Il y avait des saxes et un tuba
Toi, tu brillais de mille feux
J’en oubliais le combat
De ton jeu, j’étais amoureux
Ta peau est noire, la mienne ivoire,
Ta musique pourtant étrangère
Me fait danser tous les soirs
Toi mon héros toi mon frère
Ça y est tu es parti
On chante en ton honneur
Pour se souvenir de notre ami
Ça nous donne du baume au cœur
Il faut que tu reviennes
Pour nous refaire danser
Et nous enlever cette peine
Que ton départ nous a laissé
Si ta musique et jazz
A tes cotés je me pose
Si ta musique est jazz
Moi musicien j’ose
Joue, joue, fait danser ma mémoire.
'Ils n'ont même pas 20 ans"
Wesley est beau, grand et musclé,
A l’époque il aimait jouer
Aux cowboys et aux indiens
Mais aujourd’hui, çà a changé.
Il a dû quitter les siens
Il est loin du New Jersey
A Bassens il se sent pas bien.
Ils n’ont même pas 20 ans
A parement guerre a fait son temps
Et pourtant elle continu encore maintenant
Ben est un soldat courageux
Il n’a pourtant que 19 ans
Il brave la peur, il brave le feu.
Le gladiateur est un battant
Il a dû quitter son quartier.
Du ghetto, il était prisonnier
En France, il vie des horreurs
Mais maintenant il est libéré.
Ils n’ont même pas 20 ans
A parement la guerre a fait son temps
Et pourtant elle continu encore maintenant
Steven l’afro américain
A tout laissé derrière lui
Sa terre, ses rêves, l’orphelin
Et s’dit que la chance le fuit
Pourtant dans son interna de Californie
La chance l’avait toujours suivie
Et s’débrouille avec ses propres moyens
Pour se prouvait qu’c’n’est pas un vaurien.
Collège Manon Cornier, Bassens
"Un dernier effort"
Un dernier effort et on l’aura
Bientôt je rentrerai chez moi.
Je retrouverai la paix
Une fois dans mon petit foyer.
Tous mes efforts auront servi
A sauver mon joli pays.
Je le jure je le promets,
Bientôt nous serons sauvés.
Il ne faut jamais baisser les bras
Tôt ou tard oui on la gagnera.
Il ne faut jamais baisser les bras
T’inquiète pas on s’en sortira
Un dernier effort et on l’aura
Même si mes parents sont bien loin
Et que mon grand frère n’est plus là
Je ne lâcherai point.
Les dents serrées, le cœur blessé,
Dans cette sale guerre qui continue
J’avancerai déterminé
Tant que tout ne sera pas perdu.
Il ne faut jamais baisser les bras
Tôt ou tard oui on la gagnera.
Il ne faut jamais baisser les bras
T’inquiète pas on s’en sortira
Un dernier effort et on l’aura
Dans pas longtemps elle me reverra,
Ma femme adorée
Pourra enfin m’embrasser.
Mes enfants seront contents
De voir que je suis un grand champion,
Il ne faut jamais abandonner
Car on finit toujours par gagner.
"Hellfigthers"
Elle enchaîne les gardes de nuit,
Avec sa blouse et ses bandages,
Elle a choisi de sauver des vies,
Plutôt que d’profiter d’son âge,
Elle positive, elle a le mental,
Pour être au service des autres,
Son quotidien c’est l’hôpital,
Malgré tout elle garde la tête haute.
Hellfigthers, combattants de l’enfer n’abandonnent jamais leur propre guerre.
Il part à la bataille,
Il a laissé femme et ses fils,
Là où il va c’est la pagaille,
Mais c’est pour l’amour de sa patrie,
Il est parti très loin d’ici,
Là - bas c’est très difficile,
Le conflit est infini,
Mais il est soutenu par toute sa ville.
Hellfigthers, combattants de l’enfer n’abandonnent jamais leur propre guerre.
Il a clamé « I have a dream »,
Claquant la porte au racisme,
Ses mots sont devenus un hymne,
Sa voix est sortie des abîmes.
Face aux coups dure et aux galères,
Il a mené sa propre guerre,
C’était un peuple solidaire,
Entre noir et blanc ils étaient frère.
"I need you"
Ici la guerre met des coups
L’espoir et les gueules sont cassés
Ici on a besoin de vous
Parce que nous ne sommes pas assez.
Ils arrivent par centaines
Les cœurs et les membres déchirés
Nous ne sommes qu’une vingtaine
À pouvoir les aider.
Pour combattre j’ai besoin de toi,
J’aimerai te sentir près de moi
Ici c’est dur c’est le combat
Il faut que tu me sortes de là
Hanté par ton visage,
Je me trouve seul face au barrage
Cette histoire n’est qu’un ouvrage
De l’amour qu’on partage.
Mais où es-tu ? Je ne te trouve pas
Je ne sais pas où je t’ai laissé
Face à l’ennemi je suis la proie
Je suis tout seul face au danger
Mais où j’ai pu t’oublier
Moi je suis la proie face au prédateur
Sans toi je ne pourrai pas rentrer
Sans toi je suis dans la terreur.
Ne me lâche pas s’il te plaît
Je n’ai pas envie de mourir
Je dois encore les aider
Mais je sais que je vais souffrir
Sans toi j’aurais les yeux fermés
Ne me laisse pas pourrir
Je te prierai d’accepter
Mes plus chers et seuls désirs.
"Lettre à ma mère"
Chaque jour je ne dors presque plus
Et de plus en plus l’angoisse me tue.
Il ne faut pas que la tristesse prenne le dessus
Parce que je ne t’ai pas encore perdu.
J’ai beau vouloir te revoir
Toi, celui qui m’a toujours donné espoir.
Je ne peux pas imaginer ta mort
Parce que tu étais un fils en or.
Je ne sais pas si je me remettrais
D’avoir perdu mon fils aimé,
Celui qui a su me relever
Même sans être à mes côtés.
Ça ne sera pas encore fini.
Nous nous retrouverons peut-être au paradis
Et ça se sera pour l’infini.
Peut-être que ma lettre peut te paraître bête
Mais ça m’embête de te cacher mon mal être
Chère mère, comment gérer la détresse de mes mots,
En t’écrivant cette lettre
Je ne veux pas te blesser en te disant que rien ne va,
Maman, c’est dur de te dire ce que je ressens.
Je ne veux pas te faire de la peine
Par le passé, tu as eu assez de tourments
J’ai peur de t’abandonner comme mon père
Même si je dois mourir
Je ne veux pas te faire souffrir plus longtemps.
Peut-être que ma lettre peut te paraître bête
Mais ça m’embête de te cacher mon mal être
Et ça me donne mal à la tête
Car cette guerre est comme un casse-tête
"Viens on se marie"
Dès que tu seras sorti
Viens on se marie
On vivra notre vie
Avec nos petits soucis.
Tu quitteras le combat
Tu seras ma moitié
J’aurai la bague au doigt.
Et la robe de mariée.
Quoi qu’il puisse arriver
Nous sommes liés à jamais
Le cœur ne peut être brisé
Et la flamme s’arrêter de brûler.
On sera heureux
On aura des enfants
J’espère qu’on vivra vieux
Pour les voir plus grands
Nous serons grands-parents
Nous vivrons tranquillement
Avec nos petits enfants
Tout en nous aimant
Quoi qu’il puisse arriver
Nous sommes liés à jamais
Le cœur ne peut être brisé
Et la flamme s’arrêter de brûler.
Nous sommes vieux à présent
Et amoureux depuis longtemps